Mini contexte
Eden Sullivan est l’institutrice de la ville de Hopetown. Edward Conroy en est le médecin. Nous sommes en plein Western. La jeune fille brule d’un amour romantique, passionné et surtout secret pour notre bon docteur qui, en bon gentleman mais surtout déjà épris d’une autre femme (ce qu’elle ignore) ne peux y répondre. Pour le peu qu’il s’en rende compte…
Cet extrait se situe lors de la visite médicale annuelle.
Pour information
Ce RP inspira le roman Scandales à Easton Creek. Cet extrait est un préquel au roman, lorsque Eden était éperdument amoureuse du bon docteur Conroy.
J’inspirai donc, comme il me le demandait. Longuement et profondément. Ce qui fut possible jusqu’à ce que sa main se pose sur moi.
Comment se contrôler face à cette douceur, ce geste le plus intime qu’il ait pu avoir à mon encontre ? Ses yeux se fixant dans les miens par dessus le marché, m’hypnotisant presque. Non seulement mon rythme cardiaque ne dépendait plus de ma seule raison mais mon souffle à présent suivait la même voie. Devenant plus dense, court et saccadé à la fois. Je fondis sur place.
Heureusement le supplice prit fin lorsqu’il se saisi de son stéthoscope, j’en soupirais presque. Il me questionna de nouveau et je ne savais que répondre. Devais-je enfin me dévoiler ? Était-ce le moment idéal pour cela ? Comment les dames se doivent de faire sans paraître pour trop aguicheuse ou même facile ?
Je lui répondis tout d’abord d’un “non” de la tête puis me lançai.
– Docteur Conroy…
Je tâchai de replonger mon regard dans ces charmants yeux bleus, tremblant intérieurement. Mais je devais trouver le courage, jamais je n’aurais telle occasion. Allons Eden, pour une fois, sois courageuse !
Je posai doucement ma main sur la sienne alors qu’il était toujours à l’affût des battements de mon cœur.
– Docteur, si vous saviez… Ma voix se faisait douce, tendre, fragile.
J’étais encore haletante et le fixais encore afin de capter toute son attention. Du courage, enfin, je vais tout vous avouer docteur Conroy… Edward… mon bel Edward… mon tendre Edward…
– … votre appareil… c’est très froid…
Et finalement ce ne fut pas les mots qu’il aurait fallu qui sortirent. J’aurais tellement osé lui dire mais le courage m’a manqué. J’avais échoué.
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