- Nom : Chidori.
- Prénom : Ayame.
- Age : bientôt 20 ans.
- Sexe : féminin.
- Orientation sexuelle : inexpérimenté(e).
- Statut marital : célibataire.
- Race : humaine.
- Classe : artiste.
- Péché : la luxure (du moins, elle a de l’espoir).
- Capacités spéciales : Maîtrise des arts (dessin) et cosplay.
- Occupation : dessin, lecture et… voir histoire (^^).
- Lieu de résidence : un studio situé au n°69 du 3ème étage.
– J’ai bientôt 20 ans ! S’écria t-elle, d’un air absolument désespéré. Et je suis… je suis… je suis encore… ! Mais qu’ai-je fait ? – Pourquoi cela ne m’arrive pas à moi ?
Rapidement, Ayame tourna les pages de son agenda jusqu’à la page fatidique ou était inscrit au marqueur rose un “Happy Birthday” entouré d’une multitudes de mignons petits dessins tels que fleurs, coeurs et chatons rapidement mais élégamment esquissés.
Elle retomba sur son lit, aussi molle qu’un spaghettis dans de l’eau trop chaude et continua à se lamenter.
– Toutes mes amies l’ont fait. Mes soeurs l’ont fait. Même ma petite soeur -qui a tout de même 17 ans- l’a fait !!! Et moi ? Moi ? Qu’est-ce que j’ai qui ne va pas ? Y a t-il une fée qui décida un jour de ce funeste sort et m’infligea cette malédiction ? Pourquoi ça marche pas…
Mais qu’est-ce qui tracassait Ayame à ce point ? Quel supplice semblait-elle vivre au point de perdre tout espoir ?
Petit résumé et retour en arrière.
Ayame est née il y a de cela pratiquement 20 ans à Tokyo. Troisième fille sur quatre enfants d’une famille que l’on qualifierait non pas d’aisée mais de scandaleusement riche. Son père ayant hérité de l’entreprise de son père qui l’hérita lui même de son père et ainsi de suite. Chidori Enterprise étant spécialisée en import-export, essentiellement vers l’Europe. Elle fréquenta l’un des meilleurs pensionnats pour jeunes filles du Japon, y étudiant les Arts puis revint profiter de la vie au manoir familial.
Passant ses journées à dessiner des natures mortes ou se rendre dans les soirées et vernissages les plus en vue. Une vie de jeune fille riche sans problème en somme. Sa passion pour le dessin débuta dans son enfance. Voulant représenter des membres de sa famille au départ ou de mignons petits animaux cela déboucha peu à peu sur un aspect plus professionnel. Ses parents ayant remarqué le potentiel de ses coups de crayon, engagèrent un professeur particulier. Et sa voie fut tracée.
Coté coeur elle… heu… hein ? Mais ce n’est pas possible ! Le calme plat, le désert, la zone, rien, nada, que dalle ! Est-ce cela qui la tourmente ? Retour sur la demoiselle larmoyante qui n’a pas vraiment arrêté depuis tout à l’heure.
– Je suis encore vieeeerge !
Ah… Apparemment, c’était bel et bien ça le soucis. Mais comment n’y est-elle pas arrivée ? Pas d’expériences entre filles au pensionnat ? Pas de soirées arrosées finissant au love-hotel ? Pas d’amoureux transi aux mains baladeuses ? Même pas un gigolo chasseur de beaux partis ? Rien ?
Pourtant la demoiselle a bon caractère, plutôt douce et même gentille. Physiquement, elle rentre dans la norme avec un petit plus pour son joli minois mais alors ?
Cela tiendrait vraiment d’une malédiction ? En fait, tout porte à croire que oui.
Son premier petit ami ? Au moment fatidique de vouloir lui dérober son premier baiser, la jeune fille se recula, ne se rendant pas compte de ce qui se préparait. Le pauvre, se penchant dangereusement aurait glissé et serait tombé au sol, se brisant l’épaule.
Lors d’un second rendez-vous, il glissa dans les escaliers alors qu’il voulait passer discrètement son bras autour de sa taille… Le pauvre n’osa plus jamais l’approcher.
Et ce n’est qu’un exemple !
Tout portant à croire que nul ne pouvait tenter quoi que ce fut de cet ordre sans qu’il ne lui arrive malheur. Un vrai aimant à malchance (du moins pour autrui).
Mais cela ne s’arrêtait pas la. Car à force de malchance, Ayame développa une sorte de maladresse chronique chaque fois qu’une opportunité s’offrait à elle. A bien y réfléchir, il y avait de quoi se morfondre après tout.
Elle eut tout de même quelques tentatives malheureuses et maladroites, suivant les conseils (parfois) avisés de ses soeurs ou de ses amies : participer à des speed-dating, s’inscrire à divers sites de rencontres (Ayame est inscrite sur pas moins de 24 sites de ce type), lectures obligatoires et pour public averti afin d’acquérir toute la théorie possible et enfin… la mise en pratique. Désastreuse à chaque fois.
Un exemple en passant de l’un de ces nombreux conseils glissés afin de, une fois le petit poisson ferré et un rendez-vous programmé, maintenir en lui cette flamme de désir et d’intérêt, faire rêver à la fois l’homme qu’il est et l’adolescent qu’il fut il n’y a pas encore si longtemps (cf le point de vue de sa soeur cadette du moins) : le cosplay. Déguisement de soubrette, de bunny, de neko, d’héroïne de manga et bien d‘autres. Fantasme, imagination, jeu de rôle, jeu coquin. Tout pour éveiller et garder l’intérêt et ainsi parvenir au but ultime. Testé bien que non approuvé, Ayame garde malgré tout sa panoplie de perruques, accessoires kawai et autres robes trop courtes et trop décolletées avec elle, qui sait si un jour cela portera ses fruits.
Alors ? Allait-elle finir vieille fille ? Désespérément confinée à l’idée de ne jamais… jamais connaître cela.
Ah non ! Tout n’était peut être pas perdu. D’ailleurs, voila une lueur d’espoir qui vient à frapper à la porte. Il s’agit d’un membre du personnel de maison venant apporter le courrier. Et parmi les lettres et divers tracts reçus il y avait :
Le Complexe Hinata
vous accueille chaleureusement dans ses locaux !
– Mais oui ! Voilà la solution ! Elle continua à lire et se focalisa sur ces quelques mots “satisfaire tous vos désirs et de quoi combler toutes vos attentes”. Complexe Hinata me voilà !
Description du physique :
Ayame est une petite demoiselle d’un mètre soixante pour 48 kilos environ. Ses proportions sont convenables et ne tombent pas dans l’excès. Elle est naturellement rousse aux yeux noisettes et de teint clair, quelques taches de rousseur pouvant apparaître mais rien de vraiment disgracieux.
Elle porte les cheveux longs souvent laissés libres ou tressés en cas de besoin. Toujours bien habillée, elle prend toujours soin de ses affaires ainsi que d’elle même. Venant d’un milieu aisé, elle porte des vêtements de marques mais voulant paraître “comme tout le monde”, ceux-ci sont de style classique et propices aux vacances.
Tenant absolument à se débarrasser d’une certaine malédiction dont elle fait une obsession, Ayame a développé un goût assez particulier pour le déguisement. Il se peut qu’elle apparaisse, sans que l’on ne sache forcément pourquoi, en costume de soubrette ou de bunny. Histoire, sans doute, de contrer son mauvais sort et d’attirer celui qui viendrait enfin à le rompre. On lui souhaite bon courage, c’est pas gagné.
Description du caractère :
Ayame est dotée d’un caractère doux et gentil, à la limite de la naïveté. Le coeur sur la main, elle peut aider quelqu’un dans la difficulté pour autant que cela puisse être possible.
Elle fut également frappée d’une timidité maladive durant son adolescence mais tente par tous les moyens de la contrer. Parfois plus ou moins bien. Ce qui peut être paradoxal par contre, c’est que sans pour autant être une fêtarde démesurée, elle ne rechigne pas à participer à tout événement ou soirée où il est possible de s’amuser.
Il arrive parfois qu’elle soit assez expressive, cela dépendant du contexte et des gens qui l’entoure. A cela, l’on peut ajouter qu’elle adore sa famille, y compris ses soeurs qui malgré ses déboires ont toujours été d’un grand secours et de bons conseils.
Elle aime peindre, y passerait des heures entières, tout simplement pour capter et garder sur la toile tout le ressenti et l’émotion du sujet qu’elle dessine.
Mais malgré ce débordement de bons points dans l’ensemble, Ayame est également victime d’une obsession peu commune : à savoir la perte de sa virginité. Bien qu’on lui eut dit bien des fois que ce n’était pas grave, que cela allait arriver (un jour), qu’il fallait juste être patiente, le fait de voir que toutes les filles de son entourage avaient connu l’extase et pas elle la désespérait, lui donnant l’impression non seulement de rater quelque chose mais d’être anormale. Qui plus est, de la manière dont elles en parlait à coup de qualificatifs tellement extraordinaires, cela devint une réelle idée fixe. Et plus ça allait, plus cela empira sa maladresse vis à vis de la chose à chaque tentative. Pourtant, ses goûts en matière de jeunes gens ne lui ont jamais semblé être un frein : gentil, mignon, amusant en serait les principaux critères. Mais au fond, qui sait ?