Attention au SPOIL !
Il s’agit ici d’un aide-mémoire afin de me souvenir voire d’informer si jamais un curieux passait par là, sur comment cette histoire a vu le jour. Si vous n’avez pas encore pris connaissance de cette fiction, certains éléments de cet article pourraient troubler votre lecture.
J’ai eu un peu de mal à me décider sur le choix du titre au début et, quoi qu’on en dise, je n’aime pas trop les titres cucul. Oui, je sais, j’ai un Passion dans l’espace qui traîne (et sans doute d’autres titres du genre). Toute chose possède des exceptions :p
Tout d’abord, ce fut L’épouse de l’Antiquaire, mais je sais pas trop cela sonnait mal à mon oreille.
L'inspiration
Pour cela il faut remonter loin. Dans les années quatre vingt (je vous l’avais dit), une série (on appelait cela un téléfilm) racontait les aventures et mésaventures d’un personnage ayant permis l’instauration d‘une nouvelle route vers les Indes à partir de l’Angleterre.
Ce personnage était Thomas Waghorn. Bon, la série est très très romancée, mais malgré mon âge, j’étais scotchée devant à chaque rediffusion (et je l’avais même enregistré sur VHS histoire de me la repasser des dizaines de fois ensuite). Et il faut l’avouer Christian Kolhund qui l’incarnait était plutôt mignon non ? (en même temps, Thomas, c’est lui).
Puis le temps passe et je me souviens des années après de ce feuilleton et… le retrouve par hasard sur YouTube (allez-y voir s’il s’y trouve encore, cela s’appelle La nouvelle malle des Indes). Mon affection pour cette aventure romancée est à l’origine de pas mal de choses, de mes goûts en matière d’aventures romanesques, etc. Sans doute imperceptible en l’état, une grande inspiration dans mes romans.
Inspiré donc par ce téléfilm, ses personnages, son ambiance, mais également par l’histoire magnifique de la construction du Taj Mahal et de son ode à l’amour éternel.
Mais pas uniquement, le film Quelque part dans le temps (que j’ai déjà mentionné quelque part) ou le héros parvient à se projeter dans le passé afin de retrouver la femme dont il est éperdument épris. Et qui me met dans un état de larmes à chaque fois. Ben quoi ! C’est beau non ? Y s’aiment par delà la mort !
Histoire d’une histoire
Adèle ne connu que deux amours dans sa vie,
tous deux incarnés par le même homme.
Au début, il n’était pas vraiment question que Thomas et Henry ne fassent qu’un. Mais je voulais par contre qu’ils se ressemblent, au point que l’on ait un gros doute tout de même. Un dernier chapitre a scellé ce doute comme véridique. Mais avec pas mal de points d’ombre tout de même.
Combien de temps sont-ils restés ensemble ?
Comment Thomas a-t-il fait pour remonter le temps ?
Comment a-t-il fait pour passer de Thomas à Henry ?
Comment est morte Adèle ? (oui j’ai osé)
Ce n’est pas mentionné dans l’histoire, mais voici les réponses.
Thomas et Adèle vivront 17 ans ensemble. Il est indiqué qu’elle attend un enfant dans le dernier chapitre, mais il ne verra pas le jour, ils n’en auront pas d’autres.
Tom ayant perdu sa femme, son seul amour à finalement compris que lui et Henry ne faisaient qu’un. Il a poursuivi sa carrière, amassé sa fortune, amplifié ses connaissances avec l’espoir, la certitude qu’il finirait ses jours avec elle. Ayant gardé les notes du mystérieux message sur la stèle il est sans doute finalement remonté à la source et y est parvenu. Et puis, il ne faut pas omettre que l’ère victorienne est remplie de mystères (La machine à remonter le temps datant de la fin de ce siècle).
La dernière question n’a pas vraiment de réponse. Et j’avoue que je ne veux pas savoir ^^
Anecdotes
- Thomas Christian Winter vient de Thomas Waghorn (avec la même initiale que le nom de famille) et le prénom de l’acteur l’incarnant.
- Le prénom Adèle… hé bien, je n’allais pas servir une énième Manon ou Kate ^^
- Thomas fait un mètre quatre-vingt-dix pour info (oui, il est plutôt grand).
- Henry décède à l’âge de 74 ans, l’âge où mourut l’empereur Shâh Jahân qui fit construire le Taj Mahal.
- Adèle décédera à l’âge de 38 ans, l’âge de l’épouse tant aimée de cet empereur.
- J’ai écrit l’épilogue juste avant les chapitres de l’initiation. Dur ensuite de me remettre dans l’ambiance puisque j’ai pleuré comme une madeleine (oui, je suis comme ça :p).
- D’ailleurs, cette satanée fin m’émeut toujours autant.
- On y parle du Kamasûtra, surtout de la partie érotique forcément, mais j’espère ne pas avoir trop traumatisé le côté philosophique.