Non rassurez-vous, je ne me suis pas fait hacker (du moins pas encore), il s’agit du sujet de la semaine en exclusivité pour le (regretté) groupe Romancez-moi : Facebook et le hacking (piratage en français).
Peut-être avez-vous reçu (et partagé) un message de mise en garde vous informant de ne surtout pas accepter un certain Jean Untel (le nom importe peu, il change d’année en année), car il s‘agit d’un hacker qui va vous voler votre compte Facebook.
En premier lieu, laissez-moi vous dire que cette information est fausse. Oui, c’est un fake. Ce message tourne depuis des lustres sur le net, changeant quelques détails avec le temps (dont le nom) mais non, c’est du vent. Soufflez, vous êtes en (quasi) sécurité.
A une époque lointaine (paléolithique ou pas loin), ce canular circulait via e-mail avec pour instruction de ne pas ouvrir le mail de ce pauvre Jean Untel.
Parfois, je songe à ces patronymes injustement mis à l’écart, car leur nom est diffusé à tort.
Par contre, il existe une méthode qui consiste à consulter vos données à votre insu, le sharebaiting. Et vous vous êtes peut-être déjà fait piéger.
Le sharebaiting qu’est-ce que c’est ?
C’est lorsque vous recevez un lien (une vidéo très souvent) à cliquer qui vous emmènera sur une page louche. En général, ce sera une vidéo au sujet putaclic (qui vous incitera à cliquer) et qui ne se lancera que sous la condition de liker, partager. Ne touchez alors plus à rien, remballez votre curiosité et quittez la page. Vite !
De toute manière, rassurez-vous, vous n’aurez pas accès à la vidéo, c’est un leurre 95 % du temps.
Ce lien tentera de glaner une autorisation afin de trifouiller sur votre page, liste d’amis, etc. Pas un vol de compte à proprement parler, mais une intrusion manifeste à votre insu.
Après c’est vous qui voyez. A présent, vous savez.